Selon Le Petit Larousse de la Psychologie dirigé par Michel Guillemot et Bethsabée Blumel, s'’il est essentiel pour nous de vivre dans le présente, il paraît tout aussi important d’'avoir des liens avec son passé. Qu'’on le veuille ou non, chacun d’'entre nous fait partie d’'une lignée.
Les générations d’'hier pèsent sur le quotidien de nos vies.
C'’est en ayant consciences de ce que les générations précédentes ont pu être que nous arrivons à nous construire. C’'est en leur rendant hommage – ou plus simplement en pensant à elles, que nous continuons à participer à la création d’'une mémoire familiale collective, indispensable au développement psychique de chacun.
C'’est en ayant consciences de ce que les générations précédentes ont pu être que nous arrivons à nous construire. C’'est en leur rendant hommage – ou plus simplement en pensant à elles, que nous continuons à participer à la création d’'une mémoire familiale collective, indispensable au développement psychique de chacun.
La psychogénéalogie s’'intéresse aux transmissions inconscientes et plus particulièrement à la transmission des problèmes psychologiques entre les générations.
A. Ancelin-Schutzenberger a été l’'une des premières à se consacrer à la psychogénéalogie.
Elle a mis en avant une théorie :
Elle a mis en avant une théorie :
Elle part de l’'arbre généalogique du sujet et passe en revue tout les événements qui peuvent être intervenus : naissance cachée, inceste, mort violenteou prématurée, faillite, condamnation en justice etc...… Tout ce qui peut s’'apparenter à un secret de famille peut avoir une influence sur les « problèmes existentiels » du patient. …
La personne doit aussi faire un travail sur elle-même.
La psychogénéalogie va ainsi donner la possibilité à une personne de retrouver un « moi » véritable, un moi débarrassé des « scories » qu’'engendre une filiation si pesante qu'’elle contrarie toute « construction identitaire ».